Ci-dessous sous vos yeux ébahis vous pouvez lire un roman d'amûûûûr, du grand art, une oeuvre ultime !!
Ma foi, c'est un peu rigolo.
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Cucul-la-Praline
par Dremm Wel
Un oiseau survola Pink-city avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Kukula Praline. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Sans attendre, il sonna. Quelques secondes s'écoulèrent. Les tempes de Kukula Praline battaient. Comme personne n'ouvrait, il sonna une nouvelle fois. Mais rien ne se passa. Il frappa, sonna, frappa, sonna encore et encore... puis il décida d'attendre.
Il attendit une heure. Puis deux. Au bout de trois heures, désespéré, il se leva, et après avoir sonné une dernière fois, tourna les talons et s'en alla. Mais à peine fut-il en route qu'un bruit de verrou attira son attention. Il fit volte-face, et aperçut Rose Bonbon sur le pas de la porte.
- Je... excuse-moi, dit-elle. Je suis désolée, je... je...
- Tu es si mièvre, la coupa Kukula Praline.
- Entre, ajouta Rose Bonbon.
Kukula Praline pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Rose Bonbon vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Kukula Praline semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Rose Bonbon eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Kukula Praline comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Rose Bonbon, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Rose Bonbon.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Kukula Praline...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Kukula Praline, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Rose Bonbon. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois.
Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Rose Bonbon poussa un soupir qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Kukula Praline en profita pour articuler, le coeur battant:
- Je t'aime.
Son amie le regarda.
- C'est vrai?
- Cela ne fait que quelques jours que nous nous sommes vus, et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi rustre à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Kukula Praline rougit. Il se sentait bien. Au loin, un ornithorynque criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en fallut pas plus à Rose Bonbon pour saisir le bras de Kukula Praline et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Dali, ou comme ''Lolita'' de Alizée. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Kukula Praline ferma les yeux et eut l'impression de pourir en haut d'un baobab. Et soudain tout s'arrêta.
- Je voudrais t'épouser, dit Kukula Praline.
Rose Bonbon tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Rose Bonbon?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Kukula Praline.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop bizarre pour que je te quitte, répondait Rose Bonbon. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Steven. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Puis ils se promirent de s'aimer éternellement, et l'éternité commença pour eux.
mercredi 23 janvier 2008
Attention, jme lance dans l'écriture
à 19:55
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